Apprenez l'anglais et laissez-vous ensorceler par la beauté de la langue anglaise !
Prendre de la distance face aux clichés, aux rumeurs, aux sentiments négatifs!
1-Tu ne veux pas te laisser manipuler par les fausses informations ? Reste en veille !
Un état d’esprit plein de curiosité t’aide à trier entre la vérité et le mensonge. Quand tu trouves un renseignement, tu peux souvent filtrer les idées toutes faites ou les rumeurs… Chercher des détails, des faits dans différents documents (en variant les sources) permet de sélectionner les informations fiables pour ne pas se laisser mener par le bout du nez…
2- Qui parle ?
Connaître l’auteur d’une information permet parfois de comprendre son intention. Prenons le mot « voiture ». Un vendeur la présentera comme un objet indispensable, l’écologiste évoquera ses dangers, et toi, tu décriras peut-être son utilité quand il pleut. C’est pourtant le même objet ! Si tu sais qui parle, tu sauras quelle confiance donner au renseignement.
3- Comprendre
Pour vérifier que tu as compris, répète, reformule et explique ce que tu as saisi. S’agit-il de faits contrôlables, prouvés, ou l’auteur donne-t-il plutôt son avis sur un sujet ?
4- Réfléchir et évaluer
Tu as compris ce qui était dit. Mais connais-tu des faits cachés ou oubliés dans ces explications ? Est-ce vraiment la seule possibilité ? Par une recherche personnelle, peux-tu enrichir ou vérifier ce qui est affirmé ? Est-ce une hypothèse, une croyance, une certitude ?
5- Entre résumer et généraliser… Attention aux simplifications !
Résumer une idée complexe permet d’avoir l’impression de mieux la comprendre.
Mais attention ! Cela peut aussi favoriser les clichés ou les préjugés. Simplifier, c’est réduire, pour choisir ce qui nous semble important, mais c’est aussi effacer certaines informations.
6- Stéréotypes et rumeurs : pourquoi mettre les autres dans des cases ?
Les idées toutes faites sont faciles à répéter sans les vérifier, mais quand on les partage, on devient aussi responsable de leur résultat. Vérifier que l’on connaît vraiment un sujet évite de se ridiculiser en ne faisant que « copier-coller » un cliché.
Les émotions peuvent empêcher de réfléchir. Pourquoi risquer de causer des angoisses à d’autres ? Colère ou peur ne font de bien ni à ceux qui les vivent, ni à ceux qui les causent.
Comment naviguer entre fiction et réalité ?
Notre cerveau aime jouer à nous faire prendre des rêves pour des réalités. Comment garder la tête froide face aux illusions ?
Quand une histoire nous semble possible, cela ne veut pas dire qu’elle soit vraie ! Si notre cerveau s’est « fait un film » à partir d’un récit, il a tendance à croire que l’action s’est réellement déroulée. Pour savoir si une histoire s’est passée, il faut en chercher les preuves (dates, lieux, témoins) afin d’éviter de transformer une hypothèse en certitude.
2- Qui l’a dit ?
Chaque personne qui raconte une histoire ou une anecdote a un objectif différent. Si tu connais l’intention de l’auteur, tu peux y réagir sans te laisser manipuler. La personne qui raconte cette histoire peut chercher à t’amuser, t’informer, t’effrayer, te pousser à l’action, te convaincre, etc. Connaître son intention te permettra de choisir la meilleure réaction.
3- Comprendre les faits pour accepter de se laisser surprendre
Pour comprendre une histoire, tu peux repérer les lieux, moments, actions, personnages décrits. Tu peux aussi être à l’écoute des émotions ressenties au cours du récit. Le plaisir des histoires racontées dans les livres, films, contes ou jeux vient souvent du va-et-vient entre impression d’être acteur de l’histoire et la conscience d’être spectateur de cette aventure.
4- Entendre les sous-entendus et repérer les symboles
De nombreuses histoires laissent une grande part de liberté à l’imagination du spectateur. L’auteur commence une explication mais te laisse imaginer la suite ou la fin du récit. Plus tu as d’imagination, plus ce jeu de devinette est amusant !
De même, jouer à remplacer une idée par un objet donne du plaisir à ton cerveau. Utiliser une colombe pour évoquer la paix, une maison en sucreries pour représenter la gourmandise, etc., tous ces symboles ajoutent du plaisir à la découverte de l’histoire car ils apportent du mystère dans le récit.
Comment faire une recherche sur Internet ?
Le réflexe est souvent de se jeter sur l’ordinateur et recopier la première réponse trouvée. Mais comment choisir le meilleur résultat d’une recherche ?
Avant d’allumer mon ordinateur…
1. Je dois savoir ce que je cherche. Je reformule donc la consigne afin de vérifier qu’elle est comprise et je note tous les mots en rapport avec le sujet qui me permettront de ne pas m’éloigner de mon but.
2. Noter ce que je sais déjà sur le sujet qui m’intéresse me servira de point de départ. Bien organiser ses notes permet de gagner du temps. Carte mentale, schéma, remue-méninges, liste, toute forme d’expression qui aide la réflexion rendra ma recherche plus efficace.
3. Utiliser des bons mots clés. Voilà le passe-partout qui ouvre toutes les portes du Web ! Donc, si une serrure résiste, j’essaie une autre porte. Avec trois mots bien choisis, peu de verrous résisteront à mon exploration. Si ces premières clés ne suffisent pas, je cherche des synonymes, des définitions ou je vérifie l’orthographe.
4. Je sais poser des questions. Chaque question permet de varier les angles de vue. Qui ? Quand ? Quoi ? Quel ? Lequel ? Comment ? Pourquoi ? Où ? Dans quel but… ? Les questions variées conduisent aux réponses intéressantes…
5. Comment utiliser des opérateurs de recherche pour trier les informations ? SAUF (-) exclut des documents dans les résultats pour mieux cibler une recherche. Les guillemets servent pour la recherche d’une expression exacte. On peut aussi effectuer des recherches ciblées par images, par vidéo, par carte, et même faire des recherches avancées en choisissant la langue, le pays, etc.
Avant d’aller prendre la première information proposée sur un navigateur…
6. J’évite de me perdre dans le « Wild Web » (« Web » = toile d’araignée)
Est-ce que je vais directement sur un moteur de recherche, qui offre une jungle d’informations, ou bien est-ce que je choisis un site fiable (site d’un organe de presse reconnu ou, pour l’anglais par exemple, « Wikipedia simple English », ou un site officiel qui me donnera sans doute une information adaptée ?)
7. Je croise les informations et vérifie si je trouve les mêmes renseignements sur plusieurs sites. Faire la différence entre faits et opinions, étudier les informations pour savoir si j’ai affaire à une hypothèse ou une certitude, tout cela évite la manipulation de mon raisonnement.
Après avoir trouvé
8. Enregistrer les documents dans un dossier permet de les retrouver au plus vite. Pour conserver le résultat de mes explorations, je peux écrire ou enregistrer quelques documents dans un dossier qui sera ma malle au trésor au moment d’utiliser les informations récoltées.
9. « Thanks ». Transmettre le nom des auteurs et citer les noms des sites, voilà les habitudes du parfait internaute. Mentionner ses sources montre le respect des internautes pour les auteurs et permet de vérifier les informations. Cela fait partie de la politesse d’Internet : la Nétiquette !
L’esprit critique… Pour garder la liberté du choix !
En 3e, garder l’esprit en éveil face aux documents rencontrés permet de résister
à la manipulation de ta pensée. Quelques conseils t’aideront à rester libre !
1- Comme un explorateur : tu cherches, tu t’informes
a) Varier ses sources : selon le type de média, le message prend une forme particulière qui
influence ta compréhension. Prends le temps de te renseigner sur plusieurs supports.
b) L’information invisible : cherche ce qui manque (date, lieu, auteur, partie cachée,
argument contraire) et demande-toi pourquoi cela a été omis : oubli ou censure ?
2- Comme un journaliste : tu observes et tu écoutes
a) Décrire : en t’appuyant sur ce que tu observes, tu as des moyens de percevoir la réalité en
détail. Situe dans le temps et l’espace, trouve les personnes évoquées et leurs actions.
b) Analyser pour comprendre : observer la construction des messages peut révéler le but du
récit, de l’histoire. Repère les slogans, injonctions, mots de liaison, l’occupation de l’espace.
3- Comme un juge, tu filtres les informations
a) Chasser les préjugés : pour rester autonome et penser par toi-même, tu dois trier les faits
(données vérifiables, mesurables) et les opinions (interprétations, explications possibles).
b) Écarter l’émotion : quand une opinion est liée à nos croyances culturelles, elle se charge
en émotions qui perturbent notre analyse des faits. Isole ces émotions pour mieux réfléchir.
4- Comme un philosophe, tu assumes le risque de te tromper
a) Toute la vérité ? C’est trop ! : le monde est souvent trop complexe pour en comprendre
les détails. Résumer t’oblige à choisir, et rend les erreurs possibles. Accepte de te tromper !
b) Classer les interprétations : quand tu étudies une opinion, cherche si cette opinion est
l’affirmation d’une croyance, si c’est une hypothèse parmi d’autres ou une vérité universelle.
5- Comme un sage, tu connais tes limites pour mieux les dépasser
a) Copier-coller n’est pas penser : partager une rumeur donne l’illusion d’informer ses amis
mais trahit un manque d’autonomie. Des réseaux sociaux s’appuient sur nos désirs
d’appartenir à des groupes partageant les mêmes idées. Mais sont-elles vraiment nos idées ?
b) Raccourcir, c’est diviser : certains réseaux sociaux s’appuient sur un nombre de mots
limité pour faire circuler des messages. Or, réduire les détails rend n’importe quelle
interprétation possible. Pour finir ce « puzzle incomplet », l’imagination remplace la raison !
c) Plusieurs opinions valent mieux qu’une : les solutions ou informations uniques sont
parfois dangereuses. Pour donner la possibilité de comparer, argumenter, raisonner, choisir,
cherche plusieurs interprétations possibles et teste leur « solidité » par une discussion.
