Le meilleur partenaire pour améliorer tes interventions orales : le dictaphone !
T’enregistrer est le meilleur moyen d’améliorer la qualité de tes interventions à l’oral !
1- S’enregistrer… Dans quel but ?
a) Monologue : pour répéter, réciter, décrire, préparer un exposé, informer, expliquer, raconter.
b) Dialogue : pour réutiliser des modèles, faire des jeux de rôles, convaincre, (se) renseigner, etc…
2- Comment préparer le contenu d’un enregistrement ?
a) Public visé : pour adapter le ton et le contenu à la situation, tu dois savoir qui va t’écouter.
b) Support écrit : pas de phrases rédigées. Le plan et les mots-clés ou mots nouveaux ou
illustrations suffiront.
c) Forme des phrases : les phrases devront être simples et courtes.
d) Sujet maîtrisé : il faut répéter dans sa tête avant de s’enregistrer. Savoir ce que l’on va dire
donne confiance en soi et rend le cerveau disponible pour réfléchir.
3- Comment manipuler un dictaphone ?
a) Fonctions utiles : « Rec » ( pour record = enregistrer) lance l’enregistrement.
« Stop » arrête l’enregistrement.
« Play » permet d’écouter le résultat.
« Pause » donne le temps de faire le bilan de chaque partie enregistrée.
b) Volume de l’enregistrement : laisse le volume haut pour une réécoute plus facile à contrôler.
c) Nomme chaque enregistrement afin de le retrouver facilement : si tu t’enregistres avec un MP3, note la date, ta classe, le thème de l’activité, ton nom et le rôle joué si plusieurs dialogues ont été enregistrés en groupe.
4- Comment parler dans un micro pendant l’enregistrement ?
a) Micro : laisse la distance d’un poing fermé entre ta bouche et le micro. Fais un essai de hauteur.
Un micro trop bas donne une voix de fantôme. Un micro trop haut donne une voix de canard…
b) Ton : jouer un rôle adapté à l’exercice te permet d’avoir une voix plus posée, plus convaincante.
c) Voix : une voix faible est difficile à comprendre et fatigue l’auditeur. Une voix trop forte agresse
les oreilles et révèle un manque de contrôle de ton énergie ou trahit un manque de connaissances.
d) Débit : une articulation lente et exagérée des mots facilite la compréhension par les auditeurs.
e) Silence : de courtes pauses choisies montrent les changements de sujets ou d’idées. Les silences imprévus seront réduits grâce à des expressions qui montrent que l’explication va reprendre.
f) Gare aux parasites ! Les consonnes plosives (/p/, /t/, /d/, /b/) résonnent beaucoup et sont à
atténuer. Pour éviter les « bruits de tempête », inspire par le nez et expire par la bouche.
5- Comment réécouter les enregistrements afin de les améliorer ?
a) Impression générale : une première écoute te permettra d’évaluer ta façon de parler. Volume de la voix, ton, articulation, respiration, gestion des silences, tu sauras vite repérer tes points forts et ceux qu’il faudrait améliorer dans les prochains enregistrements.
b) Écoute ciblée : en fonction de la tâche annoncée, repère les éléments réussis de ton
intervention et réfléchis aux moyens de progresser dans la qualité du message enregistré. Un bilan en groupe permet souvent d’échanger de bons conseils avant de faire un nouvel enregistrement !